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Un long trajet pour un bébé.

8 décembre 2011

Les mois passent et se ressemblent...

Un année est déjà passé, mais on ne s'inquiète pas, nous voyons régulièrement le gynécologue, qui me répète que je VAIS tomber enceinte, que c'est arrivé une première fois et qu'il n'y a pas de raison que ça n'arrive pas une deuxième fois.
On lui fait confiance, c'est quand même le professeur du service, il connait son métier.

Au bout d'un an et demi il me prescrit du clomid histoire de booster un peu mes ovulations, toujours mixer avec duphaston, j'ai le droit a des échographies de contrôles histoires de voir comment ça fonctionne, le résultat est plutôt satisfaisant. On continue comme ça 6 mois.

En attendant, la vie continue, notre fille grandit, elle nous occupe déjà pas mal, et le temps passe vite.

Nous rentrons dans la deuxième année, nous commençons sérieusement à se poser des questions. Mais comme nous rencontrons notre médecin régulièrement toujours pas d'inquiétude.
Les câlins deviennent automatique, le plaisir des câlins spontanés devient plus rare.

Les gens autour de nous, voyant notre fille grandir, commence a nous poser des questions " alors c'est pour quand le petit deuxième?" ,"vous avez perdu le mode d'emploi" , ses mots anodins qui au début nous font sourire vont vite devenir oppressants.

2 ans déjà, c'est décidé, au prochain rendez vous je demanderai un spermogramme pour mon mari histoire de se rassurer.
Lorsque nous voyons le docteur et que nous évoquons notre requête,celui ci nous répond "pas besoin de spermogramme, vous avez déjà eu un premier enfant il n'y a pas de raison de s'inquiéter de ce coté là,le problème vient de vous madame." certes ,après tout il n'a pas tord, pourquoi y'aurait il un soucis?

Je repars avec un bilan hormonales poussés a faire, et on se revoit ensuite pour mettre en route des injections de menopur. Le bilan n'est pas trop mal, on est en route un protocole, duphaston + menopur et écho de contrôle pour surveillé. On attend avec impatience le début du traitement, on y croit tellement fort, les rendez vous à l'hôpitale s'intensifient, le traitement donne de très bon résultat, et nous on attend le feu vert pour les câlins. J'ai lu sur le forum désir d'enfant qu'il valait mieux espacer les rapports sexuels de plusieurs jours pour que les spermatozoïdes soient bien vigoureux. On commence a utiliser les méthodes de grand Mere , lever les jambes après un câlin, rester l'un dans l'autre quelques minutes... Mais rien n'y fait, bébé ne se niche toujours pas. J'en parle sur les forums , les filles me rassurent, me donnent des conseils, et elles s'étonnent que le gynécologue n'est pas fait faire de spermogramme, avant de faire faire les injections. Elles me parlent de sperme de mauvaise qualité....et me disent d'exiger cet examen... Exiger elles sont marrantes, comment peut on aller voir un médecin et exiger un examen? Moi qui suis quand même assez timide je ne me vois pas "exiger" , mais je vais quand même essayer d'insister un peu. Je revois mon docteur car je ne suis plus sous traitement, on parle un peu de la suite, et je lui demande un spermogramme avant de tenter un autre traitement plus fort, pour me rassurer il accepte , mais pour lui c'est un examen superflus. On voit rarement un homme devenir stérile alors qu'il a eu un premier enfant sans problème. Mais je suis contente, au moins on sera sure de nous. 3 ans d'essai, et l'ordonnance du spermogramme à faire,pour nous, on approche du but, je serais enceinte dans l'année , on pense déjà au iac, peut être une fiv ....l'espoir renait un peu... Le rendez vous pour l'examen est pris, j'ai de la chance d'avoir un mari prêt à faire cet examen sans soucis. Il ne confond pas infertilité et impuissance...il n'y a pas d'amalgame...et quand je lis sur les forums les histoires de certaines filles qui ont mis plus d'un an a convaincre leur conjoint, je me dis que mon chéri est quand même formidable. En attendant le rendez vous,c'est un peu une pause pour les câlins "forcés " , on reprend un peu de plaisir au câlin non calculé et finalement ça fait un bien fou.

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7 décembre 2011

Drôle de rencontre.

Et voilà ,on y est mon stérilé est retiré, on attend impatiemment ,on parle à tout le monde de notre nouvelle envie de parentalité, les semaines passent , le mois mars arrive,6 mois déjà que nous sommes en essais et seulement un cycle de passé,je décide de consulter.

Le jour du rendez vous, j'y vais assez confiante, pour moi je vais repartir avec une petite pilule miracle et hop le mois prochain je serais enceinte.
Le gynécologue me passe une petite échographie de contrôle, me pose des questions sur mes cycles avant la grossesse... Et un premier verdict tombe, j'ai les ovaires dystrophiés, mais il me rassure, me dit qu'il y a de très bons traitements avec de très bons résultats.
Je pars avec dans les mains, une ordonnance de duphaston(pour régler mon cycle) et une courbe de température à faire sur 3 mois.

Pendant ses 3 mois, je fais une drôle de rencontre, mon meilleur ami devient mon thermomètre. Tous les matins nous nous rencontrons pour un contrôle de degrés celcuis. Des pics de températures indiques bien des ovulations, les câlins s'intensifient à ces instants. On prend cette histoire à la légère, c'est drôle.

Les trois mois passent rapidement et un nouveau rendez vous arrive, je m'y rend avec les courbes, le gynécologue est confiant , il prolonge le duphaston pendant 6 mois, pour lui pas de doute je vais vite tomber enceinte.

Je repars le sourire au lèvre et des rêves pleins la tête...


6 décembre 2011

Preambule

Voila les premiers mots de ce blog qui courent sous mes doigts.

Je ne sais pas trop pourquoi je ressens l'envie et le besoin de partager notre histoire.peut être parce que j'ai trouvē peu de blog et de témoignage sur le sujet, et pourtant la sterilitē masculine est aujourd'hui de plus en plus fréquente!

Notre histoire a commencē sur internet, une rencontre sur un site, très vite nous nous sommes rencontrēs, l'amour c'est vite installē.

On s'aime,la vie nous sourit. Au bout de quelques mois on emménage ensemble, la vie est simple, sans prise de tête, que le fleuve de notre vie nous semble tranquille.

Nous décidons au bout de 2 ans de mettre un petit nous en route, et malgré des cycles anarchiques une petite crevette se niche rapidement au creux de mon ventre.

Les trois premiers mois sont difficiles, beaucoup de nausēes(pour le pas rentrer dans les détails) beaucoup de fatigue vu que rien ne passe, et un perte important de poids( j'ai de la marge pas bien grave selon mon gyneco de l'ēpoque)

Mon ventre s'arrondit, les coups pleuvent, c'est le bonheur à l'état pur,le sentiment que je suis faite pour être maman, tout est tellement naturel. Le dernier mois de ma grossesse (le huitième en fait) je déclare un diabète gestationnel, je suis insulinēe et hospitalisē( j'apprendrais plus tard que c'était une hospitalisation abusive ...sympa) jusqu'au debut de mon neuvième mois.

Le 25 janvier la sage femme me déclenche ,un travail long débute,plusieurs heures d'attente ,normal pour un déclenchement . La sage femme qui s'occupe de nous est super cool, les heures passent, et dans quelques minutes il y aura le changement d'équipe,la sage femme tente le tout pour le tout pour m'accoucher...mais rien,la nouvelle sage femme arrive et elle n'est pas du tout aussi sympathique que la précédente, autaine et pédante,pas du tout professionnelle je trouve. C'est le moment, je pousse, pousse mais je suis fatiguée et je n'y arrive pas. La sage femme me dit que je n'ai plus 5 ans et qu'il faut pousser, mais notre puce fatigue aussi, le gynécologue de garde arrive (telephone à la main) pour aller chercher notre fille à l'aide des cuillères et le 26 janvier 2005 une adorable poucinette voit le jour.

Un accouchement pas vraiment idéal, fatigant et assez traumatisant .

Notre bebe est la dans nos bras, la vie suit son court, on profite pleinement de cette joie qu'est d'être parent.

En aout de la même année nous nous passons la bague au doigt. Le bonheur est total.

Nous qui voulons uns grande famille, on se voit bien entourē de 4-5 enfants, nous décidons de mettre un petit deuxième en route. En septembre je retire mon stērilē et on attend impatiemment la bonne nouvelle. Vu que la première fois je suis très vite tombēe enceinte on pense déjà au prénom d'un petit gars ou d'une petite fille.

Oui mais....


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Un long trajet pour un bébé.
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